En fleur

Le lycée Eugénie Cotton appartient au campus des métiers et des qualifications de la création numérique, image et son. Dans ce domaine il offre un large éventail de formations technologiques et professionnelles :
Au Théâtre de la Bastille, quelques étudiant.es de DNMADE ont pu découvrir le spectacle Mos de la chorégraphe Ioanna Paraskevopoulou, entre le bruitage de cinéma et la performance de claquettes.
Un étudiant de deuxième année de DNMADE fait part de ses impressions :
«En sortant de la salle, mon incompréhension envers cette représentation s'est transformée en admiration : les comédiens jouant avec l'espace de la salle avec une aisance majestueuse, la mise en scène nous forçant à regarder derrière nous, fermer les yeux, imaginer ou encore se focaliser soit sur les comédiens soit sur l'extrait de film projeté... Tous les aspects d’un spectacle sont mis en avant, dans une ambiance où l'humour et le dérangeant s'entremêlent, résultant en une performance artistique mémorable.»
L. Dion, professeure de lettres
Le 3 avril, le groupe des DSAA1 a assuré la modération de la rencontre entre Hélène Gaudy et le public de la bibliothèque Robert Desnos autour de son dernier récit Archipels lors d’une des soirées du festival littéraire du 93 Hors Limites. Trois étudiantes évoquent cette aventure, qui a permis à la classe de découvrir la lecture par arpentage, de travailler en clubs de lecture et de se préparer avec l’écrivain Arno Bertina et la bibliothécaire Annabelle Guenegues.
«La participation de la classe au festival Hors Limites pour la médiation de la rencontre avec Hélène Gaudy [est un moment] qui me semble porteur pour faire vivre la création littéraire féminine contemporaine, en plus d’être un enrichissement personnel, une belle expérience de rencontre et de partage».
Possible ou impossible ? Le spectacle proposé aux DNMADE fin mars à la Villette, On m’a trouvée grandie de Valentine Losseau, nous plongeait au cœur d’un hôpital psychiatrique du début du XXe siècle avec un jeu d’apparitions, de disparitions et de lévitations très troublant.
Une étudiante de troisième année de DNMADE raconte cette expérience de l’étrange :
"J’ai été fascinée par les jeux de disparition et d’apparition, les gestes chorégraphiés, l’ambiance sonore, la lumière, les dialogues farfelus et presque cohérents. À un moment, je me suis perdue dans la psyché des personnages ; je ne pouvais plus savoir s’ils étaient fous ou non et s’ils appartenaient à une réalité ou à un rêve".
L. Dion, professeure de lettres