Rencontre avec Eliane Viennot

illustrationLe parcours d’une militante féministe devenue chercheuse sur l’histoire des femmes

Des élèves de seconde Culture et création design :

Cette cottonférence était intéressante car j’y ai découvert des événements de l’Histoire et des personnalités féminines dont on ne nous a jamais parlé à l’école.

Cette cottonférence nous a fait nous rappeler que les femmes devraient avoir les mêmes droits que les hommes et qu’elles ne sont pas inutiles à la société. Mais la France a des difficultés à accepter des femmes au pouvoir.

J’ai apprécié le sujet. C’est important de décrire les problèmes qu’ont eu les femmes et aussi le fait que la langue française est au centre des problèmes de sexisme. L’idée d’ajouter des mots à la langue française pour dire « il/elle » en même temps est bonne.

J’ai bien aimé le fait que l’intervenante soit féministe et chercheuse. Le fait qu’elle nous ait fait découvrir son histoire à elle est très intéressant.
Grâce à cette cottonférence, j’ai pris conscience que les femmes étaient très rejetées (en tant que femmes politiques, qu’écrivaines...).

Une étudiante de DSAA2 :

Il est captivant de découvrir le parcours que peut avoir une intellectuelle, comment ses thèmes de recherche ont été trouvés et développés. Sa présentation était très claire, accessible à un large public.
La dernière partie, sur son rapport avec l'Académie française était assez amusante, dans le sens où l’intervenante possède une véritable animosité envers les académiciens et toute la passion de se sentiment émergeait lorsqu'elle évoquait l'Académie.
Cette rencontre a donc été très enrichissante (et m'a permis de trouver le cadeau de fête des grands-mères pour ma grand-mère, une féministe qui s’ignore).

Un étudiant de DSAA2 :

J'ai particulièrement apprécié la simplicité avec laquelle Eliane Viennot a présenté ses recherches. C'était plutôt facile d'accès, absolument pas lourd d'Histoire. Elle a bien appuyé sur le fait que l'Histoire a été façonnée de manière idéologique – et que des hommes ont tenté de réécrire l'Histoire sans les femmes (à travers l’invention de la loi salique par exemple).
J'ai appris également que l'Académie Française n'a pas de réel pouvoir sur les modifications de la langue française et, donc, que le pouvoir de changer les règles de la langue se trouve être entre les mains des politiques - et surtout entre les mains des citoyens, qui la façonnent par l'usage.

Des étudiants de DSAA1 :

Véritable présence de cette femme qui nous a vraiment emportés dans ses sujets d’étude sur le féminisme. C’était très intéressant d’avoir une approche féministe de la grammaire française, et de comprendre comment et par qui celle-ci a été établie. Je ne savais pas que cela pouvait aller aussi loin. J’ai apprécié le fait qu’Eliane Viennot parle parfois de façon humoristique de la condition des femmes. Elle m’a poussé à m’interroger encore davantage là-dessus.

Eliane Viennot était très intéressante et agréable à écouter. C’était d’ailleurs assez étrange de la voir incarnée, de l’entendre après avoir lu ses idées pendant une bonne partie du premier semestre.

La vidéo :

Mots-clés: Cottonférences

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