Oh, les mains ! Une exploration du lycée à mains nues À l'automne dernier, une soixantaine de membres de la communauté éducative du lycée Eugénie Cotton (élèves et personnels) ont offert une narration de leurs mains devant la caméra. Nous avons adopté en le déclinant un dispositif proposé par le documentariste Christophe Loizillon dans une de ses créations. Nous n’avons donné de consignes à personne: toutes et tous ont eu le choix; parfois un peu inconfortable; d'orienter l’axe par lequel ils allaient entrer dans le sujet de leurs mains. Le résultat? Il dit beaucoup, nous semble-t-il, à la fois sur chacun mais aussi sur notre lycée, en tant que collectivité riche de contrastes. Nous vous invitons donc à vous promener dans ces narrations qui constituent une forme de manographie du lycée Eugénie Cotton. Claude Danteny (enseignant de photographie) et Nicolas Le Roux (enseignant de français)
« Je m’en sers pour passer des émotions » « Tout ce que ma tête pense, mes mains me le réalisent »

« Je n’ai pas la preuve de mon travail dans mes mains »

"J'ai une bague du Seigneur des anneaux"

« Il y a une puissance quand j’aplatis les canettes »

« Pour l’instant, il n’y a pas de vécu »

« J’ai les mêmes mains que ma mère »

« Je vous aime, mes mains !  »

« On ne me voit jamais sans mes bagues »

« J’ai eu une blessure à cause d’une souris d’ordinateur »

« Mes mains, c’est donner de l’amour aux gens »

« J’ai plutôt des mains d’homme »

« Vous allez voir mes mains par rapport aux traces que ça laisse »

« Je parle aux gens en bougeant les mains »

« C’est la bague de mon arrière-grand-mère »

« Ce grain de beauté, ma mère avait le même »

« Les mains sont le deuxième visage de l’individu »

« C’est quelque chose de sensible »

« Si je perds la vue, que deviendront mes mains ? »

« On m’a proposé de faire du piano »

« Tout le monde ne peut pas faire ce que je fais avec mes mains »

« Je pense à tellement de trucs ! »

« Elles ont des cicatrices : ça veut dire que j’ai vécu avec elles »

« Je ne sais pas de qui je les ai héritées »

« Mes mains sont… sont… »

« C’est une force matérielle qui me définit »

« Quand je parle j’emploie mes mains »

« J’ai des mains de vieille, quoi !»

« Elles sont fines, longues, un peu froides, un peu moites »

« Quand j’ai pris ma nièce dans mes bras, c’est avec ces mains-là ! »

« Elles sont le témoin des sentiments que j’exprime »

« J’ai dû casser une bague car mes doigts ont grandi »

« Si je n’ai pas ma main contre sa joue, il ne s’endort pas »

« Je trouve que le vernis embellit les mains » « Les mains que vous voyez ont fait tellement de choses ! »

« Les enfants m’ont fait ce bracelet »

 « J’aimais beaucoup les mains de ma mère »

« Je n’ai pas tant de cals au bout des doigts : je ne joue pas assez » « Son mis herramientas para todo » « Je suis très manuelle et très maladroite » « Elles sont un peu roses, hein ? » « J’ai plein de plis bizarres » « Ces dix doigts-là me permettent de lui donner beaucoup de câlins »

« Aujourd’hui, j’aime bien mes mains »